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L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire. Elle se caractérise par une obsession irraisonnée d’être en surpoids, entrainant une privation alimentaire drastique.
Les conséquences ne sont pas généralement anodines.
Face à ce trouble, les jeunes femmes entre 12 à 20 ans sont les plus vulnérables.
Pour mieux réagir, il est tout à fait possible d’identifier les symptômes de l’anorexie mentale.
Ainsi, un traitement ou un accompagneemnt adaptés peuvent être mis en place à temps.
Conséquences : s’informer sur les dangers de l’anorexie mentale
L’anorexie mentale se caractérise par la perception faussée de son propre corps. Par peur de gagner du poids, la personne se prive de manger, aussi bien sur le choix que la quantité des aliments.
Le plus souvent, ce trouble entraîne des épisodes de boulimie, d’hyperactivité physique, de vomissements et de surconsommation de laxatifs. Les conséquences sur la santé, aussi bien physique que mentale, sont alors inévitables.
Les conséquences principales de l’anorexie mentale sont :
- Carences liées à la dénutrition affectent le fonctionnement des muscles, des os, des hormones et du cerveau : fatigue, troubles de la mémoire, frilosité, chute des cheveux, insomnies, etc.
- Aménorrhée affecte la fertilité et augmente le risque d’ostéoporose précoce ;
- Risque cardiaque (manque de potassium) ;
- Problème bucco-dentaire (caries, érosion de l’émail, etc.) à la suite des vomissements répétés ;
- Les pensées obsessionnelles s’accompagnent de manque d’estime de soi, de dépression, d’anxiété, d’impulsivité, de variation de l’humeur et parfois d’idées suicidaires.
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Symptômes : reconnaître les signes d’anorexie mentale
Les symptômes de l’anorexie mentale sont regroupés sous le signe 3A :
- restriction Alimentaire (sous prétexte de perte d’appétit) ;
- Amaigrissement : lorsque l’IMC (poids en kg divisé par la taille) est inférieur à 14, la personne doit être hospitalisée.
- Aménorrhée : absence de règles
D’autres signes peuvent être un facteur d’alerte, notamment :
- Désertion des repas familiaux
- Tri des aliments dans l’assiette
- Douleurs abdominales récurrentes
- Consommation excessive de boissons chaudes ou froides sans calories
- Désintéressement des activités favorites
- Surinvestissement scolaire.
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Traitement : comment s’en sortir d’une anorexie mentale ?
Il faut comprendre que l’anorexie mentale est traduite par la perception faussée de l’image de son propre corps.
Souvent, il est assez difficile pour l’entourage d’amener la personne concernée à consulter.
Toutefois, une prise en charge rapide permet d’éviter le pire, et d’améliorer sa situation
Ainsi, la consultation médicale constitue déjà un grand pas vers le chemin de la guérison.
Pour les enfants et les adolescents, la consultation d’un pédopsychiatre ou un pédiatre est plus indiquée.
Pour les adultes, il est préférable de s’adresser à un psychiatre, un médecin spécialisé dans les troubles du comportement alimentaire ou un généraliste.
Le traitement de l’anorexie mentale vise à stopper l’amaigrissement et à restaurer le poids normal de la personne concernée.
Il s’effectue via une prise en charge nutritionnelle.
En parallèle, la psychothérapie est vivement recommandée.
Elle permet de faire disparaître la boulimie, de faire face aux angoisses durant la reprise de poids, d’aider à la réinsertion sociale de qualité de la personne concernée le plus rapidement possible.
Il est à noter que l’hospitalisation n’est pas systématique en cas d’anorexie mentale. Elle est réservée aux personnes en danger.
