La coqueluche est une infection respiratoire très contagieuse causée par des bactéries du genre Bordetella. Cette maladie, bien que rare grâce à la vaccination, reste préoccupante en raison de sa gravité chez certains groupes vulnérables. Reconnaître ses symptômes, adopter les bons traitements et mettre en œuvre des mesures préventives sont essentiels pour éviter des complications graves.
Quels sont les symptômes de la coqueluche ?
La coqueluche débute souvent par des symptômes proches d’un rhume, suivis de quintes de toux caractéristiques. Elle se transmet par voie aérienne, notamment via les gouttelettes émises lors de la toux d'une personne infectée.
- Période d’incubation : environ 10 jours, sans symptômes visibles.
- Première phase : rhinopharyngite avec éternuements, toux modérée et légère fièvre.
- Phase quinteuse (1 à 2 semaines plus tard) :
- Toux en quintes épuisantes, fréquentes la nuit.
- Difficultés respiratoires après chaque quinte.
- Vomissements après la toux.
- Chez les nourrissons non vaccinés : quintes asphyxiantes, apnées et cyanose (coloration bleutée de la peau).
Ces symptômes persistent généralement pendant 2 à 4 semaines.
Important : La coqueluche est particulièrement dangereuse pour les nourrissons, les femmes enceintes, les personnes âgées et celles souffrant de maladies respiratoires comme l’asthme.
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Comment soigner la coqueluche ?
Un diagnostic clinique confirmé par un test de dépistage est nécessaire pour traiter la coqueluche efficacement.
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Antibiotiques :
- Les macrolides (ex. : azithromycine, clarithromycine) sont prescrits pour limiter la contagion et réduire la durée de la maladie.
- Efficace surtout lorsqu’ils sont administrés au début des symptômes.
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Hospitalisation :
- Souvent nécessaire pour les nourrissons de moins de 6 mois ou en cas de complications graves comme la cyanose.
- Surveillance cardio-respiratoire obligatoire.
Ce qu’il faut éviter :
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Les antitussifs, fluidifiants et corticoïdes, inefficaces contre cette maladie.
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Retour en collectivité :
- Autorisé après 5 jours d’antibiotiques.
Précaution pour les proches :
Les personnes en contact étroit avec le malade (surtout non vaccinées ou dont la dernière vaccination remonte à plus de 5 ans) doivent également prendre des antibiotiques préventifs pour limiter la propagation.
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Prévention : l’importance de la vaccination
La vaccination est le moyen le plus efficace pour prévenir la coqueluche, particulièrement chez les nourrissons et les populations à risque.
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Calendrier vaccinal recommandé :
- Bébés : injections à 2, 3 et 4 mois, rappel à 16-18 mois.
- Enfants et adolescents : rappels à 11-13 ans.
- Adultes : rappel entre 26 et 28 ans.
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Vaccination périnatale :
- Recommandée pour les futurs parents et l’entourage proche lors d’une grossesse (vaccin dTPCa).
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Rattrapage vaccinal :
- Chez les adultes n’ayant pas reçu de rappel dans les 10 dernières années.
Le vaccin contre la coqueluche est combiné avec ceux du tétanos, de la diphtérie et de la poliomyélite (dTPCa), et il est mieux toléré grâce à sa composition acellulaire.
Pourquoi la vaccination est-elle cruciale ?
La vaccination ne protège pas uniquement la personne vaccinée. Elle réduit aussi la circulation du germe, protégeant ainsi les plus fragiles (nourrissons, personnes immunodéprimées). Elle contribue également à la réduction des épidémies et à l’éradication progressive de la maladie.