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Embolie pulmonaire : comment réagir efficacement ?

Embolie pulmonaire : comment réagir efficacement ?
Embolie pulmonaire : comment réagir efficacement ?

L'embolie pulmonaire est une affection grave résultant de l'obstruction partielle ou totale de l'artère pulmonaire ou de l'une de ses branches, le plus souvent due à un caillot de sang. Bien que certains facteurs de risque soient connus, cette maladie peut toucher des personnes en bonne santé et présente des symptômes souvent discrets ou absents. Face à la suspicion d'une embolie pulmonaire, une réaction rapide et appropriée est cruciale, notamment pour les traitements d'urgence.

Symptômes : comment reconnaître une embolie pulmonaire ?

Les signes avant-coureurs d'une embolie pulmonaire peuvent être peu évidents et se manifester de manière variable. Voici les symptômes principaux à surveiller :

  • Essoufflement soudain
    La difficulté respiratoire est l'un des premiers signes et peut apparaître brutalement, même au repos.
  • Douleurs thoraciques
    Souvent intenses et augmentées lors de la respiration profonde, ces douleurs peuvent être accompagnées de fièvre légère ou de toux.
  • Accélération du rythme cardiaque
    Une tachycardie, accompagnée parfois de palpitations ou de syncopes.
  • Signes de phlébite
    Gonflement d'une jambe, rougeur, douleur locale et sudation excessive. Ces signes peuvent indiquer la formation d'un caillot, précurseur d'une embolie.

 

Traitement en urgence : comment agir face à une suspicion d'embolie pulmonaire ?

En présence d'une suspicion d'embolie pulmonaire, il est crucial de réagir rapidement, car cette affection peut conduire à des complications sévères, voire au décès. Les étapes à suivre sont :

  1. Appeler immédiatement le SAMU (15 en France) ou les pompiers (18) pour une prise en charge médicale d'urgence.
  2. Mettre la personne en position assise ou demi-assise pour favoriser la respiration.
  3. Administration d'un traitement anticoagulant : Les professionnels de santé administreront généralement de l'héparine à dose curative, souvent associée à des anticoagulants oraux (antivitamines K).

Le diagnostic est confirmé par des examens spécialisés tels que l'angiographie pulmonaire ou l'angioscanner. Pour localiser le caillot à l'origine de l'embolie, un écho-doppler veineux est également pratiqué.

Prévention : comment réduire les risques d'embolie pulmonaire ?

La prévention est essentielle, surtout chez les personnes présentant des facteurs de risque élevés tels que l'âge avancé, le surpoids, l'immobilisation prolongée (plus de 5 jours), ou des antécédents de phlébite ou d'insuffisance veineuse superficielle.

Mesures préventives à adopter :

  • Après une intervention chirurgicale : Mobilisation précoce et retrait rapide des dispositifs de compression afin de stimuler la circulation sanguine.
  • Voyages prolongés en avion (plus de 8 heures) :
    • Boire au moins 1 litre d'eau toutes les 6 heures pour rester hydraté.
    • Effectuer régulièrement des mouvements de dorsiflexion (flexion des pieds vers le tibia) ou se déplacer dans l'allée.
    • Porter des vêtements amples et des bas de contention, particulièrement si vous avez des antécédents de phlébite ou d'embolie.
    • Éviter de croiser les jambes pendant le vol.

Bien que l'embolie pulmonaire puisse survenir de manière imprévisible, il est possible de minimiser les risques par des mesures préventives adaptées et une vigilance accrue face aux symptômes. En cas de suspicion, une prise en charge médicale rapide reste la clé pour limiter les complications et améliorer le pronostic.

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