Le cancer du col de l’utérus fait environ 1000 victimes par an.
Les premiers stades de la maladie passent souvent inaperçus. Les symptômes n’apparaissent que lorsque la tumeur est à un stade plus avancé.
Et pourtant, il est tout à fait possible de traiter le cancer du col de l’utérus. Il est nécessaire de le détecter à temps. Pour ce faire, le dépistage par le biais d’un frottis cervico-vaginal est vivement recommandé.
Ci-après les informations à retenir concernant cet examen médical.
Frottis cervico-vaginal : qu’est-ce qu’il faut savoir ?
Le frottis, ou frottis cervico-vaginal est un examen gynécologique. Il permet notamment de détecter des lésions précancéreuses ou encore des lésions cancéreuses à un stade débutant au niveau du col de l’utérus.
Il consiste à prélever des cellules sur la surface du col de l’utérus et à les analyser au microscope.
Le déroulement d’un examen se passe comme suit :
- Poser le spéculum, un petit tube en métal permettant d’écarter les parois du vagin et d’accéder au col de l’utérus ;
- Enlever les éventuelles sécrétions cervicales ;
- Prélever les cellules en « raclant » certaines zones du col de l’utérus (indolore et très rapide) ;
- Étaler les cellules prélevées sur une lame et les fixer à l’aide d’un spray ou les mettre dans un liquide ;
- Analyser les cellules au niveau d’un laboratoire d’analyse spécialisé en cytopathologie ;
- Interprétation des résultats.
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Dépistage du cancer du col de l’utérus : quand effectuer un frottis ?
Le frottis est souvent proposé lors d’une consultation normale, que ce soit en gynécologie ou en médecine générale.
Il faut savoir que toutes les femmes de 20 à 65 ans sont concernées par le dépistage du cancer du col de l’utérus. Ainsi, il est recommandé d’effectuer au moins un frottis cervico-vaginal tous les 3 ans, après avoir effectué 2 frottis annuels normaux.
Comme les symptômes du cancer du col ne sont pas visibles, ce rythme régulier est important pour détecter la présence d’une éventuelle souche de cellules pré-cancéreuses. Ainsi, il est possible d’établir les traitements nécessaires dans les meilleurs délais.
En fonction des résultats obtenus, le médecin peut demander des examens supplémentaires. Il peut recommander un nouveau frottis 4 à 6 mois après le premier. Il peut aussi prescrire un test viral HPV, un test permettant de détecter la présence de papillomavirus dont l’action peut modifier les cellules du col utérin. Ces virus sont à l’origine de verrues génitales externes ou encore de lésions précancéreuses ou cancéreuses.
Le dépistage par frottis doit être maintenu même après la ménopause.
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Interprétation : quels sont les résultats éventuels d’un frottis ?
Le résultat d’un frottis cervico-vaginal est généralement disponible 15 jours à 1 mois après l’examen.
Le résultat est normal lorsqu’aucune modification n’a été observée.
Il est considéré comme anormal lorsque des anomalies de nature dysplasique sont relevées, c’est-à-dire l’observation d’un développement de cellules anormales dans les tissus.
Des modifications bénignes peuvent aussi être relevées par le frottis, notamment la présence d’une infection (mycose, herpès, etc.).
Pour obtenir un résultat fiable, il est important de prendre certaines mesures :
- Ne pas effectuer de frottis durant les règles, les épisodes infectieux aigus ou encore un traitement local.
- Éviter les injections vaginales, les rapports sexuels, l’utilisation de lubrifiants ou encore la toilette intime profonde la veille au soir d’un frottis.