Le sport est un moyen efficace pour accroître les besoins énergétiques de l’organisme, c’est-à-dire son métabolisme. En pratiquant une activité physique, le corps puise ses réserves, principalement en sucres et en graisses, et brûle de l’énergie. Le sport apporte de nombreux bienfaits pour le métabolisme tout en renforçant la santé globale. Cependant, tout dépend du type d’activité physique et de son intensité.
Métabolisme et énergie : comprendre ce mécanisme
Le métabolisme englobe l’ensemble des processus biochimiques se déroulant au sein de l’organisme, y compris ceux liés à la digestion. Il représente la quantité minimale d’énergie nécessaire pour maintenir les fonctions vitales de l’organisme au repos, telles que l’activité cérébrale, cardiaque, respiratoire et digestive.
Tout excès d’apport énergétique est stocké par l’organisme sous forme de réserves. En revanche, toute augmentation de l’activité physique ou sportive entraîne une dépense énergétique supplémentaire et réduit ces réserves.
L’organisme constitue des réserves de glucose pour être en mesure de les mobiliser à tout moment. Ces réserves prennent la forme de glycogène, qui est synthétisé dans les cellules du foie et des muscles.
Les lipides, quant à eux, sont stockés sous forme d’acides gras dans le tissu adipeux, également connu sous le nom de graisse sous-cutanée. Les réserves de lipides sont plus abondantes que celles de glucose et sont principalement utilisées en cas de privation alimentaire.
Sport : de quelle manière le affecte-t-il le métabolisme ?
L’activité physique, en particuliers sportive, entraîne une augmentation des dépenses énergétiques. Cela favorise l’utilisation des réserves énergétiques. Cette activité sportive renforce et accroît la masse musculaire, ce qui améliore la capacité de l’organisme à utiliser le glucose. Cependant, cette amélioration diminue lorsque toute activité sportive est arrêtée.
De plus, le sport peut aider à réduire la quantité de graisse sous-cutanée. Par conséquent, il joue un rôle essentiel dans la prévention de la prise de poids et des maladies associées telles que le diabète, l’hypercholestérolémie et les maladies cardiaques, entre autres.
Les dépenses énergétiques varient selon chaque individu en fonction de facteurs tels que le sexe et l’âge, ainsi que du type de sport pratiqué et de son intensité.
En fonction de l’effort physique fourni, l’organisme mobilise différemment ses réserves de graisse et de sucre. Contrairement à une idée répandue, les efforts intenses privilégient principalement la combustion des glucides, tandis que les réserves de graisse sont sollicitées lors d’efforts physiques plus durables et modérés. Cependant, les graisses ne sont jamais la première source d’énergie brûlée.
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Que valent les activités physiques selon leur intensité ?
Pour un effort intense de courte durée, les muscles utilisent en premier lieu l’ATP (adénosine triphosphate) et la créatine, qui sont immédiatement disponibles. Pour des efforts un peu plus longs (entre 10 et 20 secondes), c’est le glycogène présent dans les muscles qui est utilisé. Lorsque les efforts durent plusieurs minutes, les muscles puisent dans les réserves de glucides situées en dehors des muscles. Enfin, lors d’efforts prolongés, le corps fait appel à ses réserves de lipides, c’est-à-dire les graisses.
Les sports d’endurance, tels que la marche, la randonnée, le jogging, la natation, le cyclisme, la gymnastique à domicile, le golf, etc., impliquent un effort physique prolongé, mais avec un rythme modéré. Pour être efficaces, ces activités doivent être pratiquées régulièrement.
Les sports de résistance, tels que le football, le handball, le tennis, la course à pied, etc., exigent des efforts intenses pour le cœur et les muscles. Cela s’applique également aux sports de compétition.
En fonction de leurs objectifs et de leurs préférences, chaque personne peut choisir entre ces différentes formes d’activités physiques pour optimiser leurs dépenses énergétiques et atteindre leurs objectifs de remise en forme.